DEUX PAR DEUX, ON AVALE NOS MOTS.

- Il pleut dans son cœur comme il pleut sur la ville. Elle entends l’eau taper sur les tuiles, ruisseler dans gouttières, tomber par terre. Elle entends l’eau qui rejoint le court du fleuve improvisé dans les creusés du trottoir. Elle entends la pluie qui tombe sur le Nord de l'Angleterre, qui tombe sur son cœur. Une ritournelle qui se fait lointaine alors que son regard se tourne vers l’extérieur. Elle ferme les yeux. Et s’envole, loin des aléas que lui réserve la vie. Loin de se tourbillon qui risque un jour ou l'autre de l'embarquer. Lily est née lors d'une nuit d'hivers glacée, un certains trente janvier mille-neuf soixante. Emmitouflée dans un châle anglais, elle rêvais probablement déjà, utopique.Une fois, sa mère lui a dit qu’elle voulait l’appeler Iphigénie ou Electre, en hommage aux héroïnes grecques, aux fières et dignes représentantes des valeurs humaines qui se sont battus pour la liberté de leur peuple. Elle aurait aussi pu l’appeler Marie comme Marie Curry, Elizabeth, Victoria, comme nos illustres reines d'Angleterre, ou Coco comme Coco Channel. En attendant, elle a hérité d'un prénom représentatif même de la banalité.

Les psychologues, ou bien même tout autre personne dont l’exercice professionnel conduit à l'observation du développement de l'enfant ne cessent d'affirmer qu'un enfant à besoin d'attention. Qu'un être-humain dont la maturité n'est pas encore atteinte ne peut parfaitement évoluer sans l'appui familiale, sans cette source bienfaitrice qui solidifie l'environnement de l'être humain.L'enfant, le petit garçon, la petite-fille a besoin d'un environnement rassurant, d'un monde en "rose" où tout semble idyllique. L'enfance est ainsi un apprentissage de la vie, un pilier fondamentale sur lequel s'appuiera la vie de celui-ci. Ce sont les bases fondatrices du comportement de l'homme, quel qu'il soit. Et bien que ces théories sont parfois mises à l'épreuve, que certains sociologues osent prétendre qu'avec un peu de conviction et d'ambition l'homme peut devenir l'homme qu'il désire être. Des foutaises, de belles paroles pour nous faire gober une fin heureuse qui peut d'ailleurs être contré par de nombreux exemples en tout genre. En effet, il est indéniable que l'environnement joue sur beaucoup de chose, et empêche parfois l'élévation de l'homme. Ainsi la cadette Evans pourrait probablement être le sujet de nombreuses thèses concernant les effets de l'enfance sur l'orientation et l'avenir d'un homme. Deuxième enfant d'une famille modeste la demoiselle est ainsi née dans l'une des célèbres villes qu'est la jolie capitale anglaise, Londres. Britannique de naissance, Lily a ainsi été éduquée dans les manières et l'art Britannique, bercée dans cette culture de vie qui instaure le thé et un comportement toujours dît irréprochable. Une éducation où les écarts de conduite sont peu tolérés, et d'ailleurs inconcevables aux yeux de son géniteur. Loin de la froideur de certaines grandes familles britannique, Lily eut la chance d'évoluer au prés d'une famille particulièrement aimante et soucieuse de son bien-être. Une famille qui accordait à la demoiselle d'indénombrables moments de tendresses.De douces attentions qui ne peuvent que réchauffer et embaumer le coeur d'une petite-fille. Et quand la plupart des sorciers apprenaient les doctrines formelles instaurées par l'éducation des sangs-purs,  Lily avait quant à elle la chance d'avoir des parents qui lui laissait la possibilité de découvrir le monde à sa façon. Qui lui offrait un soutient financier pour partir à la découverte du monde et des indénombrables cultures qui parsème celui-ci. Aucune propagande, aucun bourrage de crâne destiné à envahir l'esprit de la jolie-rousse avec de quelconques préjugés destinée à la faire adhérer aux visions de la société, juste un moyen rationnel de laisser la jeune-femme se faire sa propre opinion. Et même si cette vision des choses ne fut guère trés "salué" dans l'entourage de la jeune-femme, celle-ci ne s'en plaignit guère, aprés tout, contraîrement à un grand nombre de ses amis elle eut ainsi la possibilité de décider elle-même de ces convictions. Elle veillait déjà inconsciemment à sa fidèle indépendance.Petite, la jolie-rousse s'amusait déjà à remanier elle-même les régles établit dans les jeux de sociétés au fil de la partie. Une habile petite ruse qui permettait ainsi à la demoiselle de remanier celles-ci jusqu'à la conduire à la victoire, et cela au grand damne de son aînée, Petunia. Un visage d'ange qui savait parfaitement dissimulé ses petites supercheries, rien de méchants, rien de vicieux, juste un besoin perpétuel d'atteindre ses ambitions personnels.
Une femme normalement constituée est dans l'incapacité même de prévoir les évènements qui alimenteront son avenir. Un être-humain, n'est guère dôté de quelconque dons divinatoires qui lui permettrait d'anticiper les sentiments ou évènements qui causeront sa perte. Malheureusement, la vie empêche l'anticipation, elle pousse l'être-humain à vivre "au jour le jour" à s'aventurer aveuglement sans savoir ô grand jamais où nous mèneront nos pas. C'est sadique, vicieux, et tant d'autres adjectifs qui pourtant n'empêchent guère l'homme d'y retourner. Il paraît que certains souvenirs de l'enfance s'estompent avec le temps, qu'ils disparaissent petits à petits inconsciemment de notre mémoire.Pourtant Lily Evans a encore parfaitement conscience de ce qui s'est produit l'année de ses onze-ans. Une date symbolique, un véritable tournant dans la banale petite routine de cette petite-anglaise. La découverte d'un "don" comme elle l'a si souvent rabâché à son aînée. Emplie d'une curiosité intarissable la demoiselle aux cheveux de feu n'a jamais ô grand jamais renié ce qui s'échappait parfois de son propre corps. Certes, Lily ignorait la source même de ce qu'il se produisait à l'intérieur d'elle, l'explication logique de ce phénomène lui était insaisissable. Elle s'imaginait des choses, rêvassait, se prêtant même parfois à une imagination débordante. Tout être-humain naturellement constitué, dans son observation comportemental de la demoiselle aurait probablement soutiré de celle-ci une tendance similaire aux aspects de folies.Animée par une once d'espoir, une fine lueur qui semblait égayer la routine de cette triste-vie londonienne, Lily refusait de croire à un simple problème comportemental. Les incidents s'enchaînaient, les actes l'étonnaient parfois sans jamais ô grand jamais apeurer la jolie-rousse. Au contraire, Lily vivait d'illusions.  


La persévèrance d'une lionne qui guette inlassablement cette jolie-proie qui satisfera sa faim. Les prunelles fixant inlassablement la petite-plume et son encrier soigneusement disposé à quelques mètres d'elle, Lily persistait à croire qu'elle saurait dompter ses pulsions. Des pulsions magiques qui s'acharnaient à commettre tout un tas d'incident sans daigner au grand jamais se réaliser à la guise de cette jolie-rousse. Acharnée, Lily souhaitait ainsi contredire les pensées de son aînée et consolider ses idées concernant ses phénomènes surnaturels qui l'animaient parfois. Elle ignorait tout, et comme tout être-humain, l'ignorance à long terme peut parfois causer la folie de cette même personne. Ignorer tout d'une chose, ignorer sa véritable existence nous empêcher d'y croire réellement. Et alors que Pétunia laissait s'échapper un énième soupire entre ses fines lèvres rosées, Lily tentait tant bien que mal d'éveiller ses "pouvoirs". A croire que ceux-ci n'était que le fruit de son imagination, la machination même d'un manque de vie débordant. Ses prunelles aux reflets céladons s'acharnant à soutenir l'encrier et sa plume, Lily ne pouvait se résoudre à l'abandon. Elle voulait attendre, encore et encore, mais Pétunia préféra y mettre un terme. S'apprêtant à s'extirper de la chambre de sa cadette, la jolie-brune éveilla l'énervement de Lily qui se retourna aussitôt vers elle. Les yeux peuvent parfois en un éclair tuer quiconque d'un seul regard, mais Lily fit bien plus que cela. La porte se claqua immédiatement au nez de l'impertinente et impatiente Pétunia avant que celle-ci ne se retrouve elle-même suspendue au dessus de la porte. Les évènements demeurent parfois inaccessibles, ils surgissent à leurs grés et se dévoilent peu à peu.   « La magie existe, elle est juste indomptable. » L'acceptation n'est jamais simple, et la jalousie de Pétunia envers les capacités de Lily vint rapidement causer un large faussé entre les deux jeunes soeurs. La jalousie, l'envie d'une soeur est parfois idiot, pourtant peut-on réellement reprocher à une jeune-femme de ne pas être égale à sa cadette ? Pourquoi elle, et pas l'autre ? Pourquoi être la témoin d'un tel évènement sans en tirer une once de profit ? Lily eut extrêmement de mal à comprendre les choix et les différentes réactions de son aînée, avant d'elle-même s'imaginer à la place de celle-ci. Lily avait l'opportunité de vivre un rêve éveillé, qui l'amena tout droit aux portes de l'enceinte de Poudlard. Un rêve qui se ternit de jour en jour face aux aléas qui surviennent dans le monde magique. Le monde évolue, les limites disparaissent au fur-et-à-mesure du temps en laissant la tentation s'éprendre de nos âmes. Sorciers tentés, des sorciers corrompus , le monde magique vient à être consumé.  Certains reniflent , fument, d'autres avalent , croquent , les drogues s’immiscent petit à petit dans la banalité du quotidien. Poudlard demeure intangible, immuable dans cette déchéance humaine qui s'abat entre ses murs de pierres. Agir, ou laisser couler. Lutter, ou bien succomber. Les drogues se faufilent de part et d'autre, se glissent habilement autour de vous pour vous embaumer à votre tour. Elle ferme ses yeux tout en inspirant profondément une bouffée d'oxygène, une inspiration libératrice dans l'espoir de calmée les indénombrables petites pulsions qui l'animent. Les substances illicites sèment la mort liant le sorcier dans une dépendance toxique. Les prunelles de la jolie-rousse se rouvre enfin, affrontant la naïveté d'une génération qui se condamne elle-même. Lily luttera.

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JE RÊVAIS D'UN AUTRE MONDE.

La dépendance cause la perte d'un être-humain. L'amène petit-à-petit, aveuglément, dans les abimes même de l'enfer. Devenir dépendant se résumerait presque à creuser sa propre tombe. Lily n'a jamais été tenté de découvrir les soit-disants bienfaits de ces substances illicites, elle à sut conserver sa dignité pour ne pas goûter au goût amer que finit par égarer toutes ces drogues. Celles qui consument discrètement l'être-humain de l'intérieur. Et même si la curiosité de la jeune-fille aux cheveux de feu l'a parfois conduite à vouloir y goûter, elle s'est toujours abstenue. Elle frôle le fruit défendu, égare parfois ses prunelles, s'y rapproche avant de se retracter.

Une jeune-fille est morte, consumée par ces substances toxiques. Un évènement dramatique qui a sut consolider la vision de la rousse concernant ces différentes substances illicites. Pourtant, l'interdit ne cesse d'être source de convoitîse quitte à faire saliver d'envie la petite gryffondor.  

RPS EN COURS.
   HIT ME LIKE A MAN ft. Sirius Black.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.

   RPS TERMINÉS.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.

   RPS ABANDONNÉS.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.

   RPS PRÉVUS.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.
   TITRE ft. prénom.

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