NOM COMPLET ⊹ Warren. Clarissa a pris le nom de jeune fille de sa mère, ne connaissant pas celui de son paternel. ÂGE ⊹ seize ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ⊹ Clarissa est née un 03 mars, dans une petite clinique sorcière galloise. ORIGINE(S) ⊹ Galloise avec du sang highlander dans ses veines lui provenant de son père. ANNÉE ET MAISON ⊹ Sixième année à Serdaigle NATURE DU SANG ⊹ Sang Mêlée AVIS SUR LE SANG ⊹ Clarissa n'a pas d'avis sur la qualité du sang. Pour elle, cela reste très blessant d'être jugé par rapport à un élément naturel qui ne conditionne pas qui vous êtes. Cette forme de racisme n'est donc pas encouragée par la jeune demoiselle bien qu'elle soit trop timide pour le défendre trop ouvertement. JAUGE DE POPULARITÉ ⊹ N'étant guère connue, Clarissa n'a une jarde de popularité que de 35%. Timide et discrète, elle est celle dont on connait souvent le visage mais pas le nom ou inversement. Une personne lambda, surtout connue par ses amis et sa promotion. JAUGE D'INFLUENCE ⊹ N'étant guère connue, la jauge d'influence de la demoiselle frôle celle de sa popularité, tournant autour des 40%. Ce degrés supérieur est exclusivement dû à son intégration dans le journal de l'école (une intégration forcée par ses deux meilleures amies et le vol d'une rédaction libre dans son calepin secret par Juliet). On peut dire que son nom de plume "Cherry" a plus d'influence qu'elle-même. Sauf peut-être quand il est question de scolarité. JAUGE DE SOCIABILITÉ ⊹ Aimée de ses amis et appréciée par ceux de sa promotion qui la connaissent, Clarissa n'est pas non plus une asociale qui reste dans son coin. Enfin, la timidité à ses limites. Toujours un sourire de douceur sur les lèvres, il n'est pas rare qu'elle aille discuter avec autrui lorsque ses amis ne sont pas là, notamment pour réconforter les petits chagrins des années inférieures ou proposer un coup de main dans la rédaction d'un parchemin. Un petit 51% serait donc représentatif de sa sociabilité. RANG DANS LA HIERACHIE POUDLARIENNE ⊹ Clarissa est une lambada pure et dure bien que son nom de plume "Cherry" se réfère aux influents. STATUT CIVIL ⊹ Célibataire STATUE ÉCONOMIQUE ⊹ Ayant été élevée par une mère célibataire, Clarissa n'est pas une sorcière qui roule sur l'or, loin de là. A la limite de la pauvreté, elle a appris à coudre et repriser très jeune, tout comme connaître la valeur des galions. ORIENTATION SEXUELLE ⊹ Hétérosexuelle STYLE VESTIMENTAIRE ⊹ Très féminine malgré sa timidité et sa volonté de vouloir se cacher un peu, Clarissa préfère les jupes en forme tulipe qui lui arrive au-dessus du genou avec de grande chaussettes lui remontant jusqu'au dessus du genou et un petit pull que les pantalons à patte d'éph'. Pourtant, cela ne l'empêche pas d'en mettre mais très rarement. Vive les robes longues aux légers motifs fleuris ou géométriques et une espèce de gilet d'homme en peau par-dessus. RENSEIGNEMENTS PHYSIQUES ⊹ Fine et pas bien haute, Clarissa apparaît souvent comme la petite fragile qu'il faut préserver (ce qui l'énerve sans qu'elle ne puisse le dire). Enfant, elle se faisait beaucoup charrier par rapport à sa peau blanche et fragile qui pouvait apparaître translucide lorsque la maladie la couvait. On la traitait alors de fantôme, ce qui la blessait beaucoup. Ne se maquillant que très peu - voire jamais, de peur des remarques des autres - elle se noie souvent derrière sa grosse écharpe aux couleurs de sa maison. Elle possède une fine cicatrice dans son dos, sur le flanc droit près des côtes. Il s'agit du seul souvenir du dernier mec de sa mère, lui rappelant sans cesse de ne croire personne. MATIÈRES PRÉFÉRÉS ⊹ Les Sortilèges et la Métamorphose. MATIÈRES DÉTESTÉES ⊹ Les Potions (Lily, je te jure que cet œil de triton a cligné des paupières !) et les Défenses contre les Forces du Mal (non pas détestée mais jugée très violente et barbare, Clary étant persuadée qu'avec de la patience, de l'amour et du tact, on peut réussir à discuter avec une Harpie).  NIVEAU SCOLAIRE ⊹ Très bon sans pour autant être excellent. En même temps, la demoiselle passe son temps dans ses livres. SECRETS ⊹ Clary est ce qu'on peut appeler une "bâtarde". Née d'un moldu marié et d'une sorcière, elle n'a jamais connu son père qui abandonna sa mère avant sa naissance. Lorsqu'on lui demande qui est son papa, elle préfère répondre qu'elle n'a pas de père. Sans jamais s'étendre sur le sujet. Clarissa possède également une fine cicatrice sur le flanc droit qu'elle masque à tout le monde. Il s'agit d'un coup de ceinture donné par le dernier homme que sa mère avait ramené à la maison (pensant une fois de plus avoir trouvé le bon). L'homme était trop énervé et saoul pour savoir ce qu'il faisait mais étrangement, cela semble avoir donné le coup de regain nécessaire à sa mère.  PASSIONS ⊹ Passionnée de lecture, d'histoire, de sortilèges, de botanique et d'art. BAGUETTE ⊹ Vingt-huit centimètres, façonnée dans un bois de vigne et contenant un crin de licorne. PATRONUS ⊹ Une hirondelle, qui n'est apparu qu'une fois et ne s'est jamais repointé depuis. ÉPOUVANTARD ⊹ Une porte entrouverte où on voit une famille heureuse à l'intérieur qui se referme lentement, histoire de bien apprécier l'intérieur mais de savoir qu'on ne pourra jamais y entrer. AMORTENTIA ⊹ L'odeur du parchemin vieilli, du cuir travaillé et des sous-bois. MIROIR DE RISED ⊹ Clarissa ayant fondé une famille, avec sur les côtés ses deux meilleures amies heureuses et en fond ses deux parents réunis et s'aimant.  AVATAR ⊹ Rosie Tupper.

Douce ⊹ Sage, on entend rarement parler de Clarissa ⊹ Place son écharpe jusqu’au bout de son nez dans une attitude de retrait et de timidité ⊹ Une timidité qui la perdra ⊹ S’assit toujours en travers d’un fauteuil lorsqu’elle pense que personne ne l’observe ⊹ Fait un souhait lorsqu’elle aperçoit une étoile filante ⊹ Méfiante de tout et de tout le monde ⊹ Caresse sa plume sous son menton lorsqu’elle réfléchit ⊹ Récolte de jolies feuilles d’automne pour en faire des marques-pages ⊹ Réservée ⊹ Griffonne tout le temps des idées d’articles ou de récits sur un parchemin vierge (rarement sur un parchemin de cours, sauf lorsqu’elle n’a pas le choix, après un examen perturbant avec sa conscience) ⊹ Peu de confiance en elle ⊹ Possède néanmoins toujours un sourire doux et gentil, bien que timide ⊹ Apparaît comme étant une personne fragile ⊹ Intelligente ⊹ Raffole des livres et des histoires de contes ⊹ A cause de sa timidité, elle peut parfois paraître froide et hautaine ⊹ Rancunière ⊹ Tourne toujours sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler ⊹ A une sorte de lubie du contrôle ⊹ Élégante, féminine mais naturelle ⊹ Elle peut sembler dure lorsqu’elle est concentrée sur un exercice ⊹ Sensible ⊹ Stressée ⊹ Enroule souvent une mèche de cheveux autour de son doigt lorsqu’elle est préoccupée ⊹ Forte mentalement ⊹ scrute toujours le ciel dès qu’elle l’aperçoit, mauvaise habitude ⊹ Curieuse ⊹ Raffole des plumes en sucre ⊹ Loyale ⊹ Commence à regagner de l’estime d’elle-même grâce à ses deux meilleures amies, Juliet et Lily. ⊹ Fait tourner sa tasse de thé avant de boire chaque gorgée ⊹ Responsable ⊹ Susceptible ⊹ En attend beaucoup d'elle-même et peut parfois transmettre cette exigence sur les autres ⊹ Observatrice ⊹ Bornée ⊹ Adore apprendre quelque chose de nouveau sinon, elle s’ennuie vite ⊹ Tempête beaucoup intérieurement mais dit rarement ses frustrations à voix haute ⊹ rêve secrètement de revoir son père malgré tout le mal qu’il a pu leurs faire, à sa mère et elle ⊹ Polie et respectueuse des personnes, choses, animaux et plantes ⊹ perspicace. Ne pas parler énormément aide à voir beaucoup de choses ⊹ est contre toutes formes de racisme et aime donner sa chance à chacun bien qu'elle n'en parle pas ⊹ A peur de se faire arnaquer, tant côté sentiment que confiance ⊹ Croit plus dans les gestes que la parole ⊹ N'est pas aussi dupe et naïve qu'elle semble le faire croire ⊹ Réfléchit trop pour son propre bien ⊹ A peur de la violence (reçue ou donnée) ainsi que de perdre le contrôle et de la donner à quelqu'un ⊹ N'est donc pas aussi pacifiste qu'on ne peut le penser ⊹ Se surprend parfois à avoir des élans de courage en ouvrant la bouche pour défendre quelqu'un ou s'interposer... cela ne dure que durant de courtes secondes mais l'adrénaline ne la quitte pas de la journée ⊹ A honte d'être une bâtarde abandonnée par son paternel ⊹ En veut à sa mère pour avoir abandonné tout espoir et avoir sombré dans l'alcool et la dépendance d'affection avec des hommes de passage lorsqu'elle était plus jeune ⊹ Avait parfois l'impression que cette dernière la regardait avec regret, comme si elle serait mieux sans elle ⊹ Elle tire son manque de confiance en elle mais aussi sa rage de cela ⊹ Adore les écureuils et les poursuit jusqu'aux abords de la forêt interdite pour les observer plus longtemps ⊹ Ne peut s'empêcher de tremper son doigt dans tous gâteaux à la crème en cachette pour les goûter... après avoir regardé dix fois de chaque côté pour ne pas se faire prendre ⊹ Aime regarder les étoiles et imaginer des histoires entre les différentes constellations ⊹ Assez fleur bleue mais ne l'avouera jamais, considérant cela comme une faiblesse ⊹ Défenseure des causes perdues ⊹

Clarissa n'est pas le genre d'étudiante à prendre de la drogue. Timide, sage et discrète, elle n'aime pas se laisser influencer par tout ceci et reste trop méfiante des effets secondaires pour oser en prendre.
Pourtant, dernièrement, la jeune fille s'est faite alpaguer par un étudiant l'incitant fortement à y goûter, argumentant en sachant qu'on ne pouvait pas savoir qu'on n'aime pas tant qu'on n'y a pas goutté. Certes, cela marche avec les haricots mais la drogue... néanmoins, avec le stress des études, la dépression hivernale pour cause de manque de solaire et son mal-être dû à sa timidité, Clarissa s'est déjà demandée si elle ne devait pas tenter, une fois. Histoire de voir ce que cela pourrait faire de se sentir réellement vivant... et de pouvoir être réellement soi, sans avoir peur et se mettant à rougir en étant incapable de parler devant autrui avec une imposante prestance. D'être Juliet, en somme !

« Dis, il est où ton papa ? T’as pas de papa ?! »
Clarissa est née un trois mars pluvieux dans une petite chambre de clinique aux abords de la montagne de Snowdonia, dans une petite ville sorcière cachée aux yeux des moldus. Petit poupon choyé par les guérisseuses, elle ne l’était pourtant pas par sa mère. Mathilda Warren mit une semaine avant de venir voir sa fille, placée en couveuse car jugée trop chétive. Pourtant, dès qu’elle posa ses yeux sur elle, elle sût qu’elle l’aimait déjà. Mais c’était bien là, le problème. Clarissa était l’enfant du pêché. Amoureuse d’un homme marié, Mathilda n’en avait cure… jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte. L’homme la faisait rêver en lui disant qu’il quitterait bientôt sa femme – une soi-disant mégère de sang-pur – mais lorsqu’il apprit que sa maîtresse était enceinte, il la renia elle et son enfant en la forçant sous serment inviolable de ne jamais révéler son identité à qui que se soit. Il en fut ainsi. La jeune femme accoucha donc seule, dans le plus grand silence, ses parents ne voulant pas la voir à cause de sa trop grande naïveté –s’étant disputée avec eux des années plus tôt à cause de cette relation douteuse – mais fut surprise de les voir débarquer dans la petite clinique de Greenblies. Clarissa fut l’enfant du pardon, permettant aux Warren de se réunir de nouveau malgré les tensions encore apparentes qui prirent de l’ampleur lorsque Mathilda commença ses crises de dépendance. Incapable d’être seule, elle recherchait constamment le prince charmant, celui qui prendrait soin d’elle… et de sa fille. Ainsi, enfant, Clarissa passait le plus clair de son temps chez ses grands-parents qui l’éduquèrent… jusqu’à ce que sa mère ne débarque un soir en décrétant voulant reprendre ses droits de mère ainsi que sa fille. Clary n’avait que cinq ans. Elle ne comprenait pas tout, et surtout pas la signification d’aide aux mères célibataires. C’est ainsi que la petite fille vit passer de nombreux hommes dans la vie de sa mère. Le guitariste complètement défoncé à la poudre d’ange, le banquier trop sérieux et pressé, le mystérieux qui se glissait dans les couloirs, celui qui voulait qu’elle l’appelle papa, celui qui partit en transplanant plus vite que son ombre lorsqu’il apprit qu’elle avait une fille, le moldu en quête de sensations fortes, etc. Il y en avait tant en seize années, que Clarissa ne pouvait tous les compter. La seule chose qu’elle savait était qu’ils rendaient sa mère complètement dépendante, stressée et fragile. Elle ne compte plus le nombre de fois où, bourrée pour oublier, Mathilda lui reprochait d’avoir « compliqué » sa vie. Jamais gâcher car elle l’aimait sa fille. Mais l’alcool fait souvent dire des choses qu’on ne voudrait pas et Mathilda s’en voulait le lendemain matin. Alors, elle tentait de lui faire son gâteau préféré mais le temps qu’elle se lève, la petite était déjà partie à l’école maternelle. Cette situation était d’autant plus difficile pour la petite qui se faisait brimer par ses camarades lorsqu’ils comprirent vite qu’aucune figure paternelle ne venait la chercher ou voir ses spectacles. Certains la charrièrent, d’autres ne la croyait pas. Des rumeurs commencèrent à courir entre les enfants, comme quoi son père était un agent secret, un auror en fuite qui aurait trahi le pays alors on la prenait pour la fille d’un futur terroriste. Lorsque cela vient aux oreilles des institutrices, on crut que c’était la faute de Clarissa. Sa mère la gifla pour la première fois, ne croyant pas les paroles de son propre enfant. Ainsi, la timidité et le manque de confiance en elle commencèrent à grandir dans le corps de la petite sorcière. Pourtant, Clarissa n’en démordait pas : « Elle n’avait pas de papa ».

« Ah mais parce que t’es pas une cracmole ?! »
A cause de sa timidité et de son rejet par ses petits camarades, Clarissa avait peur de grandir. Peur de devenir aussi dépendante et pathétique que sa pauvre mère qui passait d’un homme à un autre en enchainant les verres de whisky pur feu lorsque certains soirs, elle était seule. Peur de se faire remarquer lorsqu’ils réaliseront que si, elle sait très bien reconstituer la guerre des gobelins et pourquoi ils s’opposaient aux géants. Peur qu’elle ne soit moquée parce que ses pouvoirs venaient d’apparaître et qu’on ne commence à lui chercher des noises en venant se quereller à elle. Sa méthode de repli derrière ses cheveux épais et broussailleux ainsi que ses vêtements trop grands et rapiécés et ses livres aux titres ennuyeux l’aidait à ne pas se faire remarquer dans la cour de récréation… malgré le fait qu’elle ne ressemblait à un vieux fantôme guetteur à cause de son teint cadavérique car en manque de beaucoup de vitamines et de nourriture convenable. Menant un train de vie qu’elle ne voulait pas négliger, Mathilda avait déjà revendu beaucoup d’affaires mais refusait de céder les bijoux que son amant maudit lui avait offert. Ces quelques parures auraient pu payer le loyer et les factures pour des mois mais elles la faisaient tellement passer pour une reine éblouissante qu’elle ne pouvait se résoudre. Alors, à la place, elle projetait le teint malade et les haillons de sa fille pour quémander de la nourriture dans les sortes de soupe populaire. Clarissa ne manquait pas d’amour malgré tout car Mathilda aimait sa fille comme la prunelle de ses yeux. Cependant, elle semblait vivre dans le passé et ne plus pouvoir s’en défaire. Surement par peur de grandir et de laisser ce dernier sentiment rassurant d’un amour partagé derrière elle. Et puis, un jour, la lettre pour Poudlard arriva lors du petit déjeuner. Mathilda était si fière de sa fille qu’elle décida de lui offrir un hibou. Néanmoins, les animaux domestiques étaient si chers qu’elle ne put se permettre qu’un porteclé que la fillette ne quittait plus. Son premier véritable cadeau, celui de l’amour d’une mère. Pour la première fois, elle ressentait réellement toute la fierté de sa mère pour elle et c’est le cœur timide mais remplis que la petite traversa le portail du quai 9 ¾ pour la première fois.

« L’adversité ne se combat pas seul »
Dès qu’elle posa un pied en dehors du Poudlard Express, la petite Clarissa fut charmée mais aussi effrayée par l’imposant château qu’elle avait devant elle. Dès lors, ses deux sentiments s’entremêleront toujours. Jeune fille timide mais gentille, elle s’asseya dans une barque où quelques places restèrent et fut automatiquement projeté contre un autre camarade. S’excusant en bredouillant et rougissant, la petite Clarissa venait de rencontrer la pétillante et surexcitée Juliet. Celle qui deviendrait sa meilleure amie avec la petite rouquine souriante qu'elle rencontrerait une semaine plus tard dans un recoin de la bibliothèque. Oui, Clarissa n'affronterait pas Poudlard toute seule. Car Poudlard fut une épreuve. Bien qu'ayant appris à s'occuper d'elle seule, Clarissa n'était pas prête à vivre loin de sa mère qui avait toujours tenu à ce qu'elle reste auprès d'elle. Comme dans une crainte de voir disparaître son dernier lien avec son amant maudit. Les premiers mois furent aussi ravissants qu'effrayants. Seule à déambuler dans ses couloirs, pas plus haute que trois citrouilles, la jeune sorcière était un peu terrifiée par tous ses grands qui semblaient tellement à l'aise. Heureusement, elle put compter sur l'aide de ses deux amies - qui devinrent rapidement ses deux meilleures amies - pour survivre dans cette jungle poudlarienne.

« Clarissa versus Cherry »
L'aider à survivre, mais la surprendre aussi. Personne n’aurait pu imaginer. Personne ne doit jamais savoir. Seule aux premières lueurs du soleil perçant à travers les carreaux, elle est appuyée sur la table, au-dessus d’une feuille de parchemin faiblement éclairé par une lampe à huile. Elle laisse l’encre de sa plume glisser sur le papier dans une folle danse, des étoiles dans les yeux et un faible sourire sur les lèvres. Elle écrit, emportée dans cette interminable danse qui la subjugue et l’emmène si loin. Toujours plus loin. Pourtant, le sujet n’est pas des plus passionnants. Elle narre le dernier match de quidditch qui opposa les poufsouffles aux gryffondors. Mêlant les luttes de balais à un duel chevaleresque contre un gryffon aussi féroce que dur. Elle est partie dans son monde et seul les premières personnes descendant pour aller prendre leur petit déjeuner lui feront perdre le fil de l’histoire. Heureusement, l’article est terminé. Et signé Cherry. Une bien grande histoire. Un tour malicieux d’une amie qui vous veut un peu trop de bien…

*flashback* Il s’agissait d’une journée banale lors de la cinquième année de la Serdaigle. Assise à sa table dans la grande salle, Clarissa dégustait une tasse de café au sirop d’érable chaud tout en lisant son manuel de Sortilèges avancés pour quelques cours supplémentaires destinés à sa seule curiosité alors qu’une tornade jaune débarqua devant elle. Beatrix Wellington se tenait face à elle, masquant la luminosité des bougies, forçant la blonde à relever le regard dans sa direction. Un manquement de cœur face à sa surprise, Clary rosit doucement en se sentant mal à l’aise alors que la rédactrice en chef de la gazette de Poudlard commençait à parler rapidement. « Clarissa Warren, tu es la Serdaigle qu’il me faut ! Je n’arrive pas à croire que tu es mis autant de temps pour te décider. Bien entendu que nous t’acceptons. Nous te séquestrons même. Tes doigts sont tous simplement divins, que dis-je… » Et blablabla. Trop étonnée et figée par sa timidité, Clary n’osait l’interrompre pour lui demander de plus amples explications. Elle ne comprenait absolument pas le sens des mots qu’elle lui disait. « Je… je suis désolée, Wellington. Mais de quoi parles-tu ? » lui demanda-t-elle de sa petite voix douce et timide tout en s’efforçant de sourire pour ne pas vexer la rédactrice. « Mais de ton papier que tu m’as envoyé par hibou ce matin, pardi ! Celui-ci sur les cuisines, regarde ! » Et là, ce fut le drame. Clarissa n’avait jamais envoyé aucun papier de son vivant. C’était son petit secret. Le sien. La tension artérielle de la blonde commençant à s’emballer, elle regardait Beatrix comme si elle ne la voyait pas. Tout le monde allait lire ce qu’elle écrivait. Tout le monde allait savoir. Non. Non. Ce n’était pas possible. Paniquant, elle se releva rapidement dans un « Non » fracassant – à tel point qu’il stoppa Beatrix dans ses blablatages – en posant ses deux mains sur la table. « Désolée. Je, je ne voulais pas. Mais, tu… tu ne peux pas le publier. Je ne fais même pas partie du journal. » Excuse renvoyée rapidement à l’expéditeur lorsque Beatrix lui annonça qu’elle en faisait désormais partie.
Ce ne fut que plus tard que Clarissa apprit que cette opportunité lui était offerte par sa charmante Juliet. Ayant réussi à lui usurper une feuille alors qu’elle avait le dos tourné – surement en train de réviser avec Lily – la poufsouffle lui avait volé la feuille pour l’envoyer le matin-même à la rédactrice en chef. « Mais pourquoi as-tu fais çà ? » Clarissa était paniquée mais heureusement, ses amies réussirent à la calmer. Et dès le lendemain, la Serdaigle entrait pour la première fois dans la pièce réservée à la gazette de Poudlard en tentant de se concentrer sur sa respiration. « Par Merlin, c’est merveilleux. Tu nous rejoins. » « A une condition ! » trancha-t-elle rapidement, concentrée sur ses mots pour ne pas paniquer et se taire de nouveau. Ou fuir. « Tout ce que tu veux ! » « Mon nom apparaîtra jamais. » « Mais comment vas-tu signer ? Il faut toujours signer ses articles. » « Cherry ! » Une idée de Lily. *fin du flashback*

Et c’est ainsi que Clarissa commença un énorme travail sur elle afin de se délivrer de ses propres peurs et de s’ouvrir au monde. Aujourd'hui, Clary a réussit ses BUSES sans de trop grande surprise mais avec les mentions lui permettant de continuer dans la voie qu'elle désire et s'est même rapprochée de sa mère qui semble commencer à ouvrir les yeux sur sa propre vie. Une sixième année qui semble haute en couleurs et qui ravit autant qu'elle perturbe et apeure la petite serdaigle.