L'histoire est à peu près libre, du moins avant Poudlard. Il faut juste qu'elle colle un minimum au caractère. Il faudra néanmoins qu'elle suive dans l'idée les indications suivantes.  

△ Elle aurait au début adoré être envoyée à Poufsouffle jusqu'à ce qu'elle se rende compte de la si mauvaise réputation de sa maison. Elle le dit elle-même, être à Poufsouffle ça craint.
△ Elle se serait souvent fait chahuter par les élèves pendant ses trois premières années, surtout parce qu'elle était boulotte, très boulotte, et qu'à cette époque elle avait pas la verve qu'elle a aujourd'hui. Puis, elle a eu ses règles, et a commencé à s'imposer en devenant un vrai langue de pute, franche, et directe, elle épargne les sentiments de personnes. (Elle a maigri aujourd'hui, mais n'est toujours pas le type mannequin)
△ Elle fait partie du journal depuis sa deuxième année, et en a pris le contrôle l'année dernière, au grand damne de certains élèves plus âgés qui convoitaient le poste et qui ont essayé de lui faire la misère. Comment vous dire que ça n'a pas marché, et qu'elle a commencé à écrire des articles sanglants sur tous les élèves de poudlard, non-anonymement.  

En gros, c'est une fille très influente dans poudlard, mais assez impopulaire. Bref, vous pouvez en rajouter, modifier, éclatez-vous. Je pense que malgré les détails du texte, il reste assez ouvert, car peu d'aspect de sa vie ont été abordés.  

Quand on vous parle de Sirius Black et de Beatrix Wellington, déjà vous vous demandez ce que foutent ses deux noms dans la même phrase. Non, parce qu'elle est un peu le Perez Hilton de la royauté Poudlarienne, et Sirius est l'un des seigneurs de cet empire. Ensuite, vous vous demandez lequel des deux a tué l'autre. Il est logique qu'ils s’entre-tuent non ? Non ? Sinon, c'est tout l'écosystème de l'école qui est en péril. Calmez vos nerfs, arrêtez votre drama. Eux, deux, c'est juste un tout. Oui, un tout. Un tout détesté par la plus part, un tout mal vu, un tout honnis. Mais un tout quand même. C'est autant d'amour, que de haine, autant de respect que de dégoût. Ils se connaissent tellement bien qu'ils en viennent parfois à se demander s'ils ne sont pas l'autre.  Ce n'est pas un couple, ça ne l'a jamais été, elle ne pourrait pas supporter son caractère volage, et son immaturité, et lui, il n'arriverait pas à faire face sa chiantise, et l'idée d'être en cage. C'est peut-être ça, leur unique problème, le connaissance totale de l'autre.  Aucun des deux ne pensaient jamais que quelques choses pouvaient se
mettre en travers de leur amitié.

fin de l'année dernière.

Elle l'évitait. Et il le savait. Il n'en pouvait plus. Il ne pensait pas qu'elle puisse lui procurer une telle sensation d'inconfort, de frustration, de manque. Putain, qu'est-ce qu'il s'était passé bordel, elle qui était toujours là. Il avait besoin d'elle. A un point que jamais il n'avait atteins. Dépendant. Foutu. Il était tellement dans ses pensés qu'il ne l'a vu pas débarquée, folle de rage. Elle se jeta sur lui, le frappant douloureusement sur le torse. « Putain, Sirius ! Pourquoi ? Pourquoi tu détruis tout ? » Il essaya tant bien que mal de lui chopper les poignets,  totalement choqué. « Mais quoi Bea, qu'est-ce que j'ai fait ! » Ses yeux s'écarquillèrent. Elle était mignonne comme ça. Putain, mais à quoi il pensait, il ne l'avait trouvée mignonne. Elle n'était pas mignonne. Elle était Bea.  « Comment t'as pu me faire ça ? Comment ? Tu pouvais te taper tout Poudlard, j'm'en serais foutu, mais elle. MAIS ELLE ! » Ce fut comme un coup de massue, il savait exactement de quoi elle parlait. Il lui lâcha les poignets sous le coup. Il devint livide, ne cherchant même pas à nier. Ça ne servait à rien. Si elle venait aujourd'hui lui balancer ça en face, c'est qu'elle savait tout. Tout. Et probablement avec des preuves. Il la regardait complètement perdu. La claque si sonore toucha sa joue dans un bruit mat. Il l'attendait, il savait qu'il la mérité. Pourquoi d'ailleurs ? Il n'avait rien fait de mal. Mais à la voir comme ça, complètement folle, il savait qu'il venait de faire la pire connerie de sa vie.  « C'EST MA MEILLEURE AMIE, une des seules que j'ai. Et toi, tu l'as souillée. Tu me l'as pris. Comme tu détruis tout. Je … Je te déteste.  »  Et elle se cassa. Comme elle était venue furieuse, rageuse, les larmes dans les yeux. Il n'essaya même pas de la retenir, il n'y arrivait pas. Il n'y avait rien à dire.